Le samedi 25 mars à 19h30 à l’Étoile Noire aura lieu une Soirée « poésie » et « romans », avec la participation du collectif d’édition Les Étaques (Nord) et des éditions isabelle sauvage (Finistère) qui présenteront leurs démarches éditoriales et des extraits de recueilstextes parus récemment.
Plusieurs auteurs et autrices seront présent.es. On lancera des passerelles entre les genres avec nos voix. L’occasion de modeler le souffle, de dérégler les sens et de faire claquer la langue ! Micro ouvert à la fin du partage : n’hésitez pas à apporter textes et instruments !
Les Étaques (collectif d’édition indépendant) :
Pourquoi le nom d’une rue disparue est-il devenu celui d’une maison d’édition ? À Lille, plus personne ne se souvient de la rue des Étaques, ce bastion populaire et contestataire aujourd’hui enseveli sous le beffroi de la mairie. Les éditions des Étaques s’inscrivent dans cet héritage. Elles portent la voix et la mémoire de celles et ceux qui en sont dépossédés. Essai, roman, recueil, poésie, les livres publiés nourrissent la critique sociale et explorent des imaginaires subversifs.
Les éditions isabelle sauvage (artisans des lettres, passeurs de la langue) :Avant d’être éditrice, Isabelle Sauvage est une typographe. Pour la petite histoire, la presse qu’elle rachète en 2000 grâce à laquelle elle ranime la langue a jadis servi de planche à billet à la banque de France ! Un beau début en terme d’inversion ou du moins, de rééquilibrage. Depuis 15 ans, la presse a atterri dans les Monts d’Arrée, terre de résistance, et encre. Les éditions isabelle sauvage existent vraiment depuis 2002. Elles commencent avec des livres d’artiste et, de fil en aiguille, du plomb au numérique, se mettent aussi à l’offset. Elles sont classées en poésie, et avec le recul cela leur convient si l’on considère qu’aujourd’hui on classe en poésie tout ce qui est inclassable. Ce qui les intéresse, c’est le travail sur la langue et les questions sociales et intimes, celles du genre au sens le plus large, et du corps. Beaucoup de femmes pour l’instant se sont imposées à partir de leurs textes dans le catalogue, contre peu d’hommes.